Les traces de pas dans le sable

Une nuit, un homme fit un songe. Il rêva qu’il marchait sur la plage avec le Seigneur. Sur le fond du ciel, des scènes de sa vie passée défilaient comme des éclairs. Pour accompagner chaque scène, il remarqua qu’il y avait des traces de pas dans le sable, deux traces parallèles : les siennes et celles du Seigneur.

Après avoir vu la dernière scène, il se retourna pour observer les traces de pas sur le rivage. Il s’aperçut qu’à divers moments de sa vie, il n’y avait qu’une trace de pas, et que ces moments de marche solitaire correspondaient aux heures les plus tristes et les plus sombres de sa vie.

Intrigué, il interrogea son compagnon :

Seigneur, quand j’ai décidé de Te suivre, Tu m’as promis que Tu marcherais toujours à mes côtés. Mais voilà que dans les périodes les plus dures de ma vie, il n’y a plus qu’une seule trace de pas dans le sable. Pourquoi m’as-Tu abandonné au moment où j’avais le plus besoin de Toi ?

Le Seigneur, se tournant vers lui, répondit :

─ Mon enfant, Mon très cher enfant, Je t’aime et jamais Je ne t’ai abandonné. J’aimerais que tu comprennes : si tu ne vois qu’une seule trace de pas aux moments les plus difficiles de ton existence, c’est qu’alors, tout simplement, Je te portais dans Mes bras…

(d’après un poème d’Adémar de Barros, poète brésilien)


Je n’ai pas peur, mon papa est là !


Ils s’aimaient, et depuis quelques années, ils formaient un couple heureux. Leur petite fille de trois ans leur apportait beaucoup de joie… Mais un jour, le malheur vint frapper le foyer : la jeune maman trouva la mort dans un accident de la circulation. Toute lumière, semble-t-il, avait pour toujours quitté la vie de son mari.

Ce soir-là, juste après les funérailles, il bordait sa petite fille quand, en raison d’une coupure de courant, toutes les lumières s’éteignirent. Il pensa que quelque chose avait disjoncté au compteur dans la cave. Il s’adressa à sa petite fille :

─ Papa va revenir tout de suite. Allonge-toi et attends-moi.

Mais la gamine, effrayée à l’idée de rester toute seule dans le noir, le supplia de l’emmener avec lui. Alors, il la prit dans ses bras et avança à tâtons dans les couloirs obscurs. Puis il descendit l’escalier. L’enfant restait blottie silencieusement contre lui. Au moment où ils pénétraient dans la cave, elle serra ses bras encore plus fort autour de son cou, s’exclamant :

─ Comme il fait noir ! Mais je n’ai pas peur, mon papa est là ! »

Secoué par un sanglot, le jeune papa enfouit son visage dans les cheveux de l’enfant et lui répondit en pleurant :

─ Oui, ma chérie, il fait vraiment noir, mais moi non plus, je n’ai pas peur, mon Papa est là ! »

« Je ne te laisserai pas, Je ne t’abandonnerai jamais » (Hébreux 13:5b).


Dieu n’a-t-il rien d’autre à faire ?


L’astronome italien Galilée se rendit célèbre en défendant la théorie de Copernic lequel soutenait que c’est le soleil, et non la terre, qui constitue le centre de notre univers. Il fut également le premier à étudier l’espace à l’aide d’un télescope.

Un jour, quelqu’un lui demanda comment il pouvait réconcilier l’immensité de l’univers avec le fait que Dieu aime d’un amour personnel chacune de Ses créatures. Sa réponse donne à réfléchir, d’autant plus qu’à première vue, elle semble être à côté de la question :

« Bien que tant de planètes gravitent autour du soleil, celui-ci peut faire mûrir la moindre petite grappe de raisin sur la terre, comme s’il n’avait rien d’autre à faire dans tout l’univers. »